© Photo Républicain Lorrain - Gilles WIRTZ

Championnat de France de Ligue 2 – 27e journée – 15395 spectateurs

Metz (4-2-3-1) : Oukidja – Kouao, Is. Traoré, Candé, Udol – H. Maïga, Jean-Jacques – Jallow (L. Gueye, 86e), Maziz (Atta, 88e), C. Sabaly (Skuka, 68e) – Mikautadze. Entraîneur : Laszlo Bölöni.

Le Havre (4-3-3) : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Operi – Richardson (N. Mbemba, 80e), Lekhal, Kechta (Grandsir, 68e) – Casimir (Targhalline, 68e), Thiaré (Joujou, 74e), Cornette (Alioui, 74e). Entraîneur : Luka Elsner.

Sur le papier, ce Metz – Le Havre, qui clôturait cette 27e journée de Ligue 2 avait de quoi être alléchant. D’un côté, le FC Metz qui possède dans ses rangs, un des meilleurs attaquants du championnat, Georges Mikautadze, qui compte déjà 14 réalisations et 6 passes décisives après 26 journées et de l’autre, le HAC, meilleure défense de Ligue 2 avec seulement 10 buts encaissés et seulement une défaite au compteur depuis le début de saison. Le public de Saint-Symphorien pouvait donc s’attendre à un véritable choc entre deux excellentes formations.

En cas de victoire, les lorrains pouvaient passer 2e de Ligue 2 après le match nul, 1-1, samedi entre Sochaux et Bordeaux, respectivement 3e et 2e. Les hommes de Laszlo Bölöni se présentent face aux ciels et marines en 4-2-3-1, un dispositif qui avait très bien fonctionné à Amiens il y’a quelques semaines. L’entraineur roumain a aligné son équipe type. De l’autre côté, l’entraineur normand, Luka Elsner dispose sa formation dans un 4-3-3 assez classique, un schéma qui réussit bien aux joueurs havrais depuis le début de la saison.

Dès le début de cette rencontre, les messins oppressent les normands et le jeu commence à s’échauffer. Les havrais commettent un grand nombre de tacles assez violent dans la 1ère demi-heure et l’arbitre, Olivier Thual est obligé de sanctionner 4 joueurs havrais par un carton jaune à la suite de chacun de ces tacles. La 1ère grosse occasion est messine dès la 2’ avec un coup-franc que tire Danley Jean-Jacques mais sa frappe n’est pas cadrée. Pour le HAC, la 1ère  situation dangereuse du HAC intervient à la 14’ avec Casmir qui se défait de Candé avant de faire la passe pour Richardson qui trouve son capital Lekhal mais la remise de ce dernier ne trouve personne. La 1ère mi-temps normande est marquée par beaucoup de déchets dans le jeu, les messins vont en profiter par l’intermédiaire de Jean-Jacques et Maïga qui récupèrent une mauvaise passe havraise. L’international Ivorien décale Jallow qui va combiner avec Maziz avant que ce dernier marque (20’).

Dès le retour des vestiaires, la formation de Luka Elsner est plus motivé que jamais et cela va se voir dès le coup d’envoi. Richardson se défait de Jean-Jacques dans la surface avant de décrocher une frappe magnifique du pied gauche pour aller chercher la lucarne d’Alexandre Oukidja. Sur le coup d’envoi, Metz à l’occasion de repasser devant mais Youssef Maziz ne trouve le cadre du gardien havrais, Desmas. Le début de la 2nd période est un temps fort pour le Havre et les ciels et marines ont l’occasion de prendre l’avantage, Casimir décale remet pour l’ancien amiénois, Quentin Cornette, sa frappe est bien captée par Oukidja. Dix minutes plus tard, les messins se remettent à l’endroit par l’intermédiaire de Mikautadze et Jallow, ce dernier essaye d’enrouler sa frappe mais ne parvient à battre Desmas. Quelques minutes plus tard, les deux messins combinent tjrs mais cette fois-ci, c’est l’international géorgien qui frappe mais cette dernière passe de peu à côté de la cage havraise.

Les 10 dernières minutes de la rencontre sont à l’avantage des normands, le nouvel entrant Alioui centre pour l’ancien monégasque, Samuel Grandsir qui se positionne devant Oukidja mais Traoré revient bien et contre la tentative du HAC. Enfin, dans le temps additionnel, El Hajjam centre, il parvient à trouver la tête d’Alioui mais l’attaquant ne trouve pas la cadre.

Ce match nul n’est pas un mauvais résultat ni pour Metz ni pour le Havre même si les mosellans peuvent regretter notamment les quelques occasions manquées de Jallow et Mikautadze. Il va falloir batailler très certainement jusqu’à l’ultime journée pour les grenats pour pouvoir espérer un retour dans l’élite. En ce qui concerne les Havrais, possédant 9 points d’avance sur le 2e et 10 sur la 3e, le titre de champion leur est quasiment assuré à 11 journées de la fin.